Depuis un mois pile, je préparais la Nike Women’s Paris invitée par Sarenza. J’ai galéré à pouvoir trouver le temps de retirer mon dossard.
Première fois que je me rendais au centre commercial Beaugrenelle (trop loin de mon 20ème) mais c’est pour la bonne cause.
Au stand Nike prévu pour ça, une femme me reçoit sans aucune amabilité (on mettra ça sur le fait qu’on est à Paris).
Je sors mon certificat médical, ma pièce d’identité. Elle ne les regarde pas et me demande mon numéro de dossard que je n’ai pas pris le temps de noter, je fouille quelques minutes dans mes mails sur mon iphone mais je le retrouve pas.
Et elle finit par me dire avec nonchalance « bon c’est pas grave ça marche aussi avec votre nom ». Elle prend mon certificat, me demande ma taille de t-shirt et va chercher mon tote bag.
Avant de repartir, je lui réclame mon certif médical (si je veux faire d’autres courses dans l’année), elle me répond « Oh fallait le dire avant c’est trop tard ». Je n’ai pas l’habitude de faire ce type de course, je n’insiste pas.
Arrivée chez moi, je prends le temps de regarder le contenu du sac.
Je n’ai pas de sac « Sarenza » avec le fameux t-shirt rose. Il n’y a pas non plus le bon de réduction à valoir chez Nike comme j’ai pu le lire sur les réseaux. Dommage, j’aurais bien acheté 2/3 produits, je resterai sur les produits de ma bonne marque Kalenji de chez Décathlon.
Et puis ce matin, j’étais bien réveillée pour cette fameuse course, je devais y aller. Et je ne sais pas pour quelle raison mais je n’ai pas eu l’envie. J’ai fait comme un blocage en apprenant qu’il y aurait des milliers de participantes. Et j’avais surtout c’est arrière gout du retrait de dossard.
J’ai suivi de loin sur les réseaux sociaux et il semblerait qu’au final je n’ai pas loupé grand chose.
Si ce n’est de pouvoir dire « J’ai fait les 10km de la Nike Women’s Paris ».
Une des participantes l’a faite et nous partage son retour pas brillant de l’organisation
Dimanche c’est déroulé un événement très attendu à Paris: la course féminine de Nike avec au choix 10 ou 15km. Les inscriptions ont vite été complètes et j’ai pu choper un dossard pour la course au tarif de 35€.
Le retrait des kits de course s’est fait une semaine avant
Pratique pour les parisiennes mais par pour les autres car impossible de retirer son kit le samedi avant la course ou le jour de la course, donc il fallait absolument passer à Paris avant.
J’ai fait mon retrait au Centre Beaugrenelle, j’ai mis quelques temps avant de trouver le lieu, c’était en sous sol mais pas indiqué par là où je suis rentrée.
Il y avait quelques filles sur place et des files d’attente étaient mise en place suivant le numéro de dossard, j’ai rapidement récupéré mon Kit avec le débardeur à ma taille.
C’est là que j’ai eu de la chance car il en restait encore en M, ce qui n’est pas le cas des personnes arrivées le dernier jour de retrait qui n’ont pas eu leur taille et pour tout dire les filles taillées S avec des L c’est vraiment pas cool.
Sinon le t-shirt est vraiment sympa et tout à fait re-mettable.
Le kit contenait aussi 3 produits de chez BIOTHERM (des miniatures) pour hydrater la peau, des bons de réductions chez Nike et Biotherm et l’enveloppe avec le dossard (qui en fait s’accroche sur la chaussure) et les étiquettes de consigne. Le tout est dans un tote-bag au design bien sympa.
D’après les informations, il fallait venir entre 7h et 7h30 le matin de la course, les consignes fermant à 8h30 et la course commençant à 9h.
J’étais donc présente a 7h, et surprise de voir que rien n’était prêt dehors, des barrières étaient en train d’être posées, le poste de sécurité monté le ravitaillement n’était pas en place et les indications mal faites.
Après avoir fait le tour complet de la Cité de la Mode et du Design, passant devant les tentes Quechua des SDF, idéalement situées au niveau des toilettes de la course (bonjours les odeurs) j’ai fini par trouver la consigne.
Très bien organisée car on avait déjà tout l’équipement, j’ai collé l’étiquette sur mon sac et mis le bracelet à mon poignet. Pas de queue pour déposer mon sac.
Il est 7h30 il me reste 1h30 à attendre… Parfait pour regarder la mise en place très en retard de l’événement. Il fait froid mais c’est pas grave j’attend dehors avec les filles qui arrivent au fur et à mesure.
8h30 tout se rempli, plein de nanas partout et 10 min avant 9h on entend tout devant de la musique, il y a au moins 7 000 personnes devant moi et je n’arrive pas à distinguer le son de la musique.
En fait, ils sont en train de s’échauffer, mais nous sommes trop loin pour le savoir.
– 9h on voit des flammes devant nous, on suppose que ça annonce le départ de la course.
Et là surprise, pas de sas comme dans les courses habituelles, on part toutes en même temps et donc sans échauffement car nous étions trop loin ! C’est complètement fou de ne pas avoir prévenu qu’il n’y aurait qu’une vague de départ, cela aurait évité les membres refroidis par la température.
Heureusement, l’ambiance est bonne et je me lance, c’est parti pour 10km.
Le parcours est bien balisé, beaucoup de staff sur les bords de route pour gérer les voitures et plein d’encouragements.
– 4,5 km arrive le premier ravitaillement, disponible des deux côtés il est plutôt bien organisé et me permet de boire un verre et de manger un fruit (une datte je pense).
– 5ème kilomètre on a le droit à une animation de Sarenza avec ballons, confettis, musique et spectateurs équipés de pancarte. C’est très sympa mais malheureusement c’est la seule et unique animation de la course.
– 7,5 km, le deuxième ravitaillement arrivé et là c’est le drame, tous les verres sont vides et rien à manger.
Je finirai donc sans boire alors que le soleil commence à bien chauffer et que les avenues que nous remontons sont en plein soleil.
– Arrive enfin le 10ème kilomètre et la médaille tant attendue.
Heureusement j’ai fait un bon temps et je peux récupérer une médaille, malheureusement mes copines ayant opté pour les 15km se retrouveront sans médaille car il n’en reste plus. Rapidement je rejoins la consigne et le ravitaillement d’après course.
J’ai réussi mon défi mais je reste déçue de l’organisation, entre les mauvais calculs de t-shirts et médailles, le ravitaillement raté, le manque d’animation, c’est très décevant.
Le prix des courses augmente chaque année mais pour 12000×35€ on s’imagine plus de choses !
Heureusement, les filles ont mis une bonne ambiance et ça a permis de passer une bonne course.