Depuis fin septembre 2019, à Paris nous pouvons utiliser notre smartphone comme titre de transport via l’application de la RATP mais je n’avais pas encore pris le temps de regarder le principe à sa sortie.
Puis en ce début d’année 2020, le carnet de 10 tickets de métro version papier est passé de 14€90 à plus de 17€. J’avais trouvé ça exorbitant et c’est une amie qui m’a parlé de la version numérique moins cher.
En effet, pour retrouver votre carnet de 10 tickets au prix le plus avantageux, il va falloir abandonner le bon vieux ticket papier (ça fera ça en moins par terre) mais il vous faudra aussi avoir un téléphone Android (cela ne fonctionne pas avec un iphone, un Google Pixel et OnePlus).
Voici un nouvel argument pour ne pas regretter d’avoir quitter les prix exhorbitants des iphones pour android.
Ci-dessous j’ai essayé de vous partager les réponses à toutes les questions que je m’étais posées avant et pendant l’utilisation.
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Comment fonctionne l’application RATP avec les titres de transports numériques ?
Il faut la télécharger et elle est gratuite. Si vous n’en avez pas déjà un, il faut vous créer un compte (adresse mail+mot de passe) et seulement après vous pourrez acheter vos titres de transports avec votre carte bancaire.
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Les 2 options pour avoir les tickets de métro moins cher qu’en version papier
Il y a donc la version sur l’application totalement gratuite d’utilisation.
Et pour ceux qui n’ont pas de téléphone android, vous devez vous procurer un pass navigo easy au prix de 2€ à un guichet (comme un pass navigo) et vous pourrez recharger ce pass indéfiniment.
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Comment cela se passe t-il en cas de contrôle avec un ticket sur l’application ?
Depuis que j’utilise les tickets de métro sur l’application, je me suis faite contrôler une fois. Le contrôleur scanne le smartphone au dos comme il scannerait un pass navigo.
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Conseils pour recharger votre application soit acheter des tickets
Recharger votre application quand vous êtes en wifi avec un bon réseau, j’avais tenté de le faire dans le train avant d’arriver à Paris ça moulinait trop et parfois même avec la fibre ça rame quand même depuis chez moi. Problème avec les serveurs de la RATP ?
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L’inconvénient du ticket numérique ?
– Rien n’est parfait. Tout d’abord si on vous vole votre téléphone ce qui arrive assez souvent dans le métro à Paris, en plus d’avoir perdu votre tel vous n’avez plus de titre de transport en cas de contrôle. Le double effet kiss cool.
Et impossibilité de vous les faire rembourser car aucune trace de vos achats sur votre compte en ligne depuis un autre tél ou ordi.
– Il faut toujours avoir de la batterie (mais avec un smartphone Android on a rarement le problème) et sinon une batterie de poche devrait faire l’affaire.
– Vous ne pouvez pas inviter une amie comme on le faisait avec le bon vieux carnet papier, un seul passage de votre smartphone sur la borne par trajet.
Avis
Tous les inconvénients ci-dessus me font dire que je vais vite me procurer la version navigo à 2€ qu’on recharge. C’est très complémentaire avec l’appli surtout quand en début de mois il y a du monde aux bornes.
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Tout d’abord, une mise à jour : les iPhone sont aussi compatibles avec l’appli, plus besoin donc d’acheter des Samsung à des prix exorbitants (je paraphrase la rédactrice anti-Apple).
Donc ce que IDF mobilités ne précise pas, c’est que ces tickets une fois achetés ne sont pas transférables sur un autre smartphone, donc un carnet de tickets est pour votre usage uniquement, belle régression par rapport au ticket carton. L’expérience a été vécue par un proche qui accompagnait un groupe d’enfants, résultat : achat inutile pesant sur le budget d’une petite association.
Passons sous silence l’austracisation des personnes ne possédant pas de téléphone de type smartphone, ou peu à l’aise avec ces technologies, au nom de l’écologie (en fait les économies réalisées par la RATP sous prétexte d’écologie). A ce sujet, quelle est l’impact énergétique des serveurs qui traitent toutes ces informations, ainsi que celle des échanges 4G-5G ou wifi ? On nous bassine avec cette propagande aussi, donc le sujet est d’actualité.
Comme à l’accoutumée donc, sous la sacro-sainte étiquette « dématérialisation », dont nos élus sont si friands depuis que l’UE, il y a quelques années, a fait remarquer le retard du pays en matière numérique, on a encore un truc mal ficelé, manifestement réalisé sans test auprès d’un pannel d’utilisateurs lambda.
C’est encore une fois l’image de la dématérialisation à la Française : chacun fait son petit truc et son petit site dans son coin, sans rien connaître donc en laissant la bride sur le cou aux développeurs qui eux ne pensent qu’à faire au plus simple, et les imposent à la population qui ensuite vit la galère invraisemblable de les utiliser. Bien évidemment tout ça sans possibilité de joindre un être humain, il n’est pas question pour nos « services publics » d’être dérangés par des appels téléphoniques ! Consternant.